Au cours de cette année 2020, si particulière, RELF, malgré la grave crise sanitaire que nous vivons, a réussi à organiser une journée rencontre qui a eu lieu le 24 octobre à La Chaise-Dieu. Dans le strict respect des gestes-barrières, près d’une trentaine d’adhérents ont répondu présents et eu plaisir à se retrouver au départ de la gare d’Ambert pour emprunter l’autorail panoramique de l’association AGRIVAP. Tout au long du parcours de 42 km, nous profitâmes des commentaires fort documentés du chef du train, au demeurant président de l’association. Cette ligne reliant Ambert à la Chaise-Dieu offre une diversité de paysages et de magnifiques panoramas, agrémentés par nombreux viaducs et tunnels. A l’arrivée à l’abbatiale Saint-Robert, nous fûmes accueillis par trois moines pour une visite (en 3 sous-groupes) très instructive de ce bel édifice. Les points majeurs furent le tombeau du pape Clément VI, édificateur de cette église gothique rayonnant, la remarquable fresque de « la danse macabre », datant de 1470 et l’orgue composé de deux buffets construits séparément et de styles différents. Un sympathique et convivial repas fut pris ensuite au restaurant, par tables de quatre…sécurité sanitaire oblige.

Comme il se doit, avant de reprendre le train prévu à 17 h, nous eûmes le temps de parcourir, au départ de la Chaise-Dieu un charmant circuit de randonnée au milieu d’étang et de bois. Pour le retour sur Ambert, nous eûmes droit à un nouvel autorail, « Le Picasso »…logique, pour une journée pleine de couleurs et de senteurs.

Bernard LEFILS

Ce bref résumé de cette journée, en cette période si particulière, serait incomplète sans le poème de notre ami et doyen Gérard PATURAUD

Une journée relfienne de détente

 

Dans le chemin de fer

menant à la Chaise-Dieu

depuis la gare d’Ambert

on ouvre grand les yeux.

Un pâle soleil automnal

et un brouillard léger

font de cette journée banale

un instant privilégié.

Le spectacle des couleurs

théâtre des saisons

nous fait oublier l’heure

et embellit l’horizon.

Dans le froid monastère

on a bien papoté

alors qu’il fallait se taire

à cause de la papauté.

Engourdis un peu lassés

soudain on se cabre :

avec ses couleurs passées

voici la danse macabre.

Ensuite un long déjeuner

et une marche digestive

puis retour au foyer

après cette journée festive.

PS : Un relfien est un être bizarre toujours en marche, avec parfois en main un pot de peinture et un pinceau.